DIRECTEUR DE LA RÉDACTION
Dominique Bourg, philosophe, est professeur honoraire, Université de Lausanne.
Il dirige avec Sophie Swaton la collection « L’écologie en questions » et la collection « Nouvelles Terres aux Puf ; il dirige encore la série des Puf sur les Grands textes de l’environnement. Il préside le Conseil scientifique de la Fondation Zoein (Genève).
Il est ou a été membre de plusieurs commissions françaises : la CFDD, la Commission Coppens chargée de préparer la Charte de l’Environnement désormais adossée à la Constitution française, le Conseil national du Développement durable ; il a vice-présidé la Commission 6 du Grenelle de l’Environnement et le Groupe d’études sur l’Économie de fonctionnalité, et a participé à la Conférence environnementale de septembre 2012. Il a été membre du conseil scientifique de l’Ademe. Il a été président du Conseil scientifique de la Fondation pour la Nature et l’Homme (2016-2019), et a participé à l’Organe de prospective de l’État de Vaud (2008- 2016).
Ses domaines de recherches sont l’étude de la pensée écologique, les risques et le principe de précaution, l’économie circulaire, la démocratie écologique et le monisme réflexif.
Lauréat du prix du Promeneur solitaire (2003) et du prix Veolia du livre de l’environnement (2015). Officier de l’Ordre de la légion d’honneur et de l’Ordre national du mérite.
Il a notamment publié : L’Homme artifice, Gallimard, 1996 ; Parer aux risques de demain. Le principe de précaution, avec Jean-Louis Schlegel, Seuil, 2001 ; Perspectives on Industrial Ecology, Foreword by President J. Chirac, Greenleaf Publishing, 2003 ; Conférences de citoyens, mode d’emploi, avec Daniel Boy, Éditions Descartes & Cie/Charles Léopold Meyer, 2005 ; Vers une démocratie écologique. Le citoyen, le savant et le politique, avec K. Whiteside, Seuil, 2010 ; Pour une VIe République écologique, D. Bourg dir. et al., Odile Jacob, 2011 ; Du risque à la menace. Penser la catastrophe, codirection avec P.-B. Joly et A. Kaufmann, Puf, 2013 ; La pensée écologique. Une anthologie, avec Augustin Fragnière, Puf, 2014 ; Dictionnaire de la pensée écologique, codirection avec Alain Papaux, Puf, 2015 ; Écologie intégrale. Pour une approche permacirculaire de la société, avec Christian Arnsperger, Puf, 2017 ; D. Bourg et al., Inventer la démocratie au XXIe siècle. L’Assemblée citoyenne du futur, Les Liens qui Libèrent, novembre 2017 ; Nouvelle Terre, Desclée de Brouwer, 2018 ; Le Marché contre l’Humanité, Puf, 2019 ; D. Bourg et al., Retour sur Terre. 35 propositions, Puf, 2020 ; D. Bourg et al., Désobéir pour la Terre. Défense de l’état de nécessité, Puf, 2021 ; Primauté du vivant. Essai sur le pensable, avec Sophie Swaton, Puf, 2021 ; Science et prudence, avec Nicolas Bouleau, Puf, 2022.
SECRÉTAIRE DE RÉDACTION
Caroline Lejeune est politiste et philosophe en humanités environnementales à l’Université de Lausanne. Ses domaines de recherches portent sur les écologies politiques, la justice environnementale et la justice écologique. Ils se tournent aujourd’hui sur l’écoféminisme. Elle est membre du comité de rédaction de la revue Développement durable & territoire depuis 2012, et coanime le réseau francophone de justice environnementale en Europe.
Elle est active dans les réseaux d’acteurs publics et privés. Elle est membre du comité scientifique de la fondation Zoein et est Co-Présidente de l’association Zoein France.
Elle est membre du comité de rédaction de la revue Développement durable & territoire depuis 2012.
Elle a notamment publié : Lejeune (Caroline), Drique (Marie), « La justice sociale à l’épreuve de la crise écologique », Revue d’Éthique et Théologie Morale, Vol. 293, 2017, pp. 135-144 ; Lejeune (Caroline), Villalba (Bruno), « Test de charge de la durabilité urbaine : Le cas de l’écoquartier exemplaire’ de la zone de l’Union (Nord, France) », VertigO – la revue électronique en sciences de l’environnement, Volume 12, n°2, septembre 2012, http:vertigo.revues.org/12227 ; Lejeune (Caroline), « Inégalités environnementales », in D. Bourg, A. Papaux (dir), Dictionnaire de la pensée écologique, Puf, Paris, 2015, pp. 558-561 ; Lejeune (Caroline), Villalba (Bruno), « Délibérer à partir de l’environnement. Une perspective théorique écocentrée de durabilité forte », L. Mermet, D. Salles (dir.), La concertation apprivoisée, contestée, dépassée ? , De Boeck, coll. Ouvertures sociologiques, Paris, 2015, pp. 257-272 ; Lejeune Caroline, 2018, « L’épreuve de la sobriété imposée : reconnaissance, capabilités et autonomie. Le cas du forum permanent de l’insertion » in Villalba B., Semal L. (dir.), Sobriétés énergétiques : contraintes matérielles, équité sociale et perspectives institutionnelles, Paris, Quae, coll. Indisciplines, pp. 141-158 ; Drique Marie et Caroline Lejeune, 2017, « La justice sociale à l’épreuve de la crise écologique », Revue d’éthique et de théologie morale, vol. 293, no. 1, pp. 111-124 ; Lejeune Caroline, 2020, « La démocratie environnementale dans la tourmente : L’impensé politique de la justice écologique », in Fourniau J-M et al., La Pensée indisciplinée de la démocratie écologique, Paris, les éditions Hermam (sous presse) ; Lejeune Caroline, 2020, « la justice-entre détruire et réparer. L’épuisement d’un concept », in Pelluchon C., Humains, animaux, nature : quelles éthiques des vertus dans le monde qui vient ?, Paris, les éditions Hermam (sous presse) ; Lejeune Caroline et Hess Gérald, 2020, « L’expérience vécue de la nature : un levier pour transformer le politique dans un monde fini », VertigO – la revue électronique en sciences de l’environnement [En ligne], Hors-série 32.
Secrétaire de la rédaction
Gabriel Salerno est titulaire d’un Bachelor ès Science et d’un Master ès Sciences en géosciences de l’environnement à l’Université de Lausanne. Il a rédigé un travail de Master sur le climato-scepticisme au sein du Tea-Party, dont il a cherché à identifier les diverses origines. Son travail fut récompensé par le Prix de la Faculté en 2013.
Il fut ensuite assistant doctorant de Dominique Bourg à la Faculté des géosciences et de l’environnement de l’Université de Lausanne, au sein de l’Institut de géographie et de durabilité. Il termine actuellement sa thèse de doctorat sous la direction de Dominique Bourg. S’inscrivant dans le champ disciplinaire des humanités environnementales, il travaille sur la notion d’effondrement de civilisation, ainsi que sur les questions liées aux discours catastrophistes actuels et à la philosophie de l’Histoire. Plus précisément, il s’intéresse aux différentes représentations du temps que véhiculent les récits d’effondrement de la société contemporaine globalisée. Son travail consiste à étudier les implications philosophiques du potentiel effondrement de la société contemporaine, à l’égard des diverses visions de l’Histoire qui ont traversé la pensée occidentale.
Outre ses études universitaires en sciences de l’environnement, il a effectué un stage dans l’unité « Adaptation au changement climatique » au siège du Programme des Nations Unies pour l’Environnement à Nairobi entre 2012 et 2013. Il a également, entre 2019 et 2020, participé au cycle de conférences Imaginaires des futurs possibles au Théâtre de Vidy en tant que médiateur scientifique. Il est actuellement chargé de cours à la Faculté des géosciences et de l’environnement de l’Université de Lausanne. Il vient de publier aux Éditions d’en bas l’ouvrage Effondrement… c’était pour demain ⸮ et aux Presses universitaires de France l’ouvrage Aux origines de l’effondrement.
LE COMITÉ SCIENTIFIQUE
Le comité scientifique garantit la qualité scientifique des publications de la revue. Il accompagne son orientation, il est force de propositions pour les dossiers thématiques et évalue les textes soumis. Il est composé des chercheur-e-s en sciences humaines et sociales reconnu-e-s dans leur domaine.
Christophe Abrassart est docteur en Sciences de Gestion (CGS, MinesParisTech) est professeur à l’École de design de la Faculté de l’Aménagement de l’Université de Montréal. Il est coresponsable du Lab Ville Prospective (https://labvilleprospective.org) et codirecteur du DESS en Ecodesign stratégique offert en partenariat entre l’Université de Montréal et l’École Polytechnique de Montréal. Il anime régulièrement des ateliers de codesign prospectif à Montréal (sur les modes de vie en 2037 à Montréal, les styles de vie à très faible emprunte carbone en 2030, la transformation des quartiers par l’économie circulaire dans les vingt prochaines années, ou encore sur les nouvelles bibliothèques d’arrondissement comme tiers-lieux inclusifs). Ses recherches portent sur les méthodologies de prospective stratégique, la conception innovante de la ville durable au XXIe siècle, le design de systèmes de produits-services et de styles de vie durables. Il collabore également avec le groupe Design et Société (École de design, UdeM) sur le thème du design social, avec le groupe Mosaic (HEC Montréal) sur le thème du management de la créativité et avec le Centre de recherche en éthique (CRÉ, UdeM).
Christian Arnsperger, docteur en économie (UCLouvain, 1995), est professeur en durabilité et anthropologie économique à la Faculté des géosciences et de l’environnement de l’Université de Lausanne (Suisse) depuis 2014. Auparavant, il a été de 1997 à 2014 chercheur au Fonds National belge de la recherche scientifique, à la Chaire Hoover d’éthique économique et sociale (UCLouvain), où il a développé des recherches sur les théories de la justice sociale, l’épistémologie de la science économique, les fondements existentiels du capitalisme, les alternatives monétaires ainsi que la transition écologique des économies développées. À Lausanne, il occupe la direction de l’Institut de géographie et durabilité (IGD) et exerce également une activité de conseiller scientifique auprès de la Banque Alternative Suisse. Ses enseignements et recherches portent sur les dynamiques de changement des modes de vie contemporains face aux défis environnementaux, et les liens entre monnaie, finance et durabilité. Auteur, notamment, de Ethique de l’existence post-capitaliste (Cerf, 2009), de Full-Spectrum Economics (Routledge, 2010), de L’homme économique et le sens de la vie (Textuel, 2011) et de Money and Sustainability (Triarchy Press, 2012), il a récemment publié, avec Dominique Bourg, Ecologie intégrale: Pour une société permacirculaire (PUF, 2017).
Serge Audier est agrégé et docteur en philosophie, maître de conférences à l’Université Paris-Sorbonne. Chercheur en histoire des idées politiques, il a publié des travaux sur le libéralisme, le néolibéralisme, le socialisme, le républicanisme et l’écologie politique. Parmi ses publications : La Pensée solidariste (Puf, 2010), Néo-libéralisme(s). Une archéologie intellectuelle (Grasset, 2012), La Société écologique et ses ennemis (La Découverte, 2017).
Stefan Aykut est professeur junior à l’Institut WISO (Economie et sciences sociales) de l’Université de Hambourg. Il a étudié à Berlin et Istanbul avant de soutenir sa thèse de doctorat à l’EHESS à Paris, sous la direction d’Amy Dahan. Ses intérêts de recherche se situent au croisement de la sociologie environnementale, de la sociologie des sciences et de la sociologie politique. Trois directions à ses recherches. 1/ Il étudie depuis plusieurs années la gouvernance climatique internationale, en particulier les conférences climatiques onusiennes, où il s’intéresse à l’articulation entre l’espace des négociations et d’autres espaces sociaux, ainsi qu’au rôle des experts et de l’expertise dans le cadrage des débats. 2/ Il mène des recherches comparatives sur les enjeux soulevés par la mise en place de « transitions énergétiques » en France, en Allemagne et au niveau européen. Dans ce cadre, il s’intéresse en particulier aux liens entre action publique et pratiques de construction de futurs (modélisations, scénarisations). 3/ Il travaille au développement d’une sociologie de la limitation, à partir d’une étude des processus de définition de limites écologiques globales et de leur institutionnalisation à différentes échelles et dans des contextes divers.
Stefan Aykut est coauteur, avec Amy Dahan, de Gouverner le climat ? Vingt ans de négociations internationales (Presses de Sciences-Po, 2015) et codirecteur, avec Jean Foyer et Edouard Morena, de Globalising the Climate. COP21 and the Climatisation of Global Debates (Routledge, 2017).
Loïc Blondiaux est professeur de Science politique à l’université Paris I Panthéon-Sorbonne où il dirige le parcours Ingénierie de la concertation du master de Science politique. Il est également chercheur au Centre Européen de Sociologie et de Science Politique (CESSP) et dirige la revue Participations. Il est par ailleurs membre du conseil scientifique de la Fondation pour la Nature et l’Homme, et de la direction collégiale du GIS Démocratie et Participation. Il est notamment l’auteur de Le Nouvel Esprit de la démocratie. Actualité de la démocratie participative, Paris Seuil, 2008, et de Le Tournant délibératif (en codirection avec Bernard Manin), à paraître en 2018.
Christophe Bonneuil est directeur de recherche en histoire au Cnrs et enseigne à l’Ehess, Paris. Ses recherches portent sur les rapports des sociétés au vivant du XIXe siècle à aujourd’hui. Il dirige la collection « Anthropocène », espace interdisciplinaire sur les enjeux socio-écologiques globaux, aux éditions du Seuil. Il a notamment publié Gènes, pouvoirs et profits (Quae, 2009, avec F. Thomas), Une autre Histoire des ‘Trente Glorieuses’ (La Découverte, 2013, avec C. Pessis et S. Topçu), L’évènement Anthropocène. La Terre, l’histoire et nous (Seuil, 2e éd. 2016, avec J-B. Fressoz), ainsi que The Anthropocene and the Global Environmental Crisis (Routledge, 2015, avec C. Hamilton et F. Gemenne). A l’École des Hautes Études en Sciences Sociales, il enseigne l’histoire et les études des sciences, l’histoire et les humanités environnementales. Il est également actif aux côtés des mouvements alternatifs, écologistes et altermondialistes.
Dominique Bourg, philosophe, voir plus haut.
Valérie Cabanes est juriste en Droit International spécialisée dans les Droits de l’Homme. Elle est impliquée dans la défense des droits des peuples autochtones et la reconnaissance des droits de la nature. Elle est porte-parole du mouvement citoyen mondial End Ecocide on Earth qui oeuvre pour l’inscription dans le droit international du crime d’écocide. Elle a publié «Un nouveau Droit pour la Terre, pour en finir avec l’écocide» (Seuil, 2016) et « Homo Natura, en harmonie avec le vivant » (Buchet/Chastel, 2017).
Isabelle Cassiers, Professeure d’Economie à l’Université catholique de Louvain (UCL) et chercheuse qualifiée du Fonds de la Recherche scientifique, est membre de l’Académie royale de Belgique et du Club de Rome (EU Chapter). Pendant trente ans (1975-2005), elle a dédié ses recherches scientifiques à l’histoire économique et sociale, en s’inspirant de la théorie de la régulation. Ses analyses historiques l’ont convaincue de l’urgence d’une réflexion transdisciplinaire sur la transition écologique et sociale, objet de ses activités depuis 2006. Elle a dirigé plusieurs ouvrages collectifs, dont Redéfinir la prospérité. Jalons pour un débat public (Editions de l’Aube 2011 et 2013, version anglaise chez Routledge 2015), et Vers une société post-croissance. Intégrer les défis.
Johann Chapoutot est Professeur d’histoire contemporaine à la Sorbonne (Sorbonne Université, ex-Paris IV). Historien de l’Allemagne et de la modernité occidentale, il a consacré ses travaux à l’étude de l’univers mental et normatif nazi (Le Nazisme et l’Antiquité, Puf, 2008 ; La Loi du sang, Gallimard, 2014 ; La Révolution culturelle nazie, Gallimard, 2017). Après avoir travaillé sur la nature comme norme sous le IIIe Reich, il explore désormais les tentatives de définir une modernité alternative en Occident à la fin du XIXe siècle, période marquée par une modernisation si rapide et si brutale, singulièrement en Allemagne, que se faisaient voix nombre d’appels à « retourner à la nature ».
Denis Chartier est géographe, professeur à l’université Paris 7 Denis Diderot et chercheur dans l’Unité mixte de recherche LADYSS (Dynamiques sociales et recomposition des espaces). Ses premières recherches ont été consacrées aux rôles des ONG environnementales dans la résolution des problèmes environnementaux et aux politiques de développements durables et de conservation de la nature en Amazonie brésilienne. Il travaille désormais à identifier des politiques de l’Anthropocène (en France et au Brésil) en expérimentant des frottements entre pratiques artistiques et scientifiques. Il a publié en 2016 avec Estienne Rodary l’ouvrage Manifeste pour une géographie environnementale (Presses de Science-Po).
Éloi Laurent is a senior economist at OFCE (Sciences-Po Centre for Economic Research, Paris). A macroeconomist by training (PhD, highest honors) and laureate of Sciences-Po (summa cum laude), his current work focuses on environmental sustainability and well-being, social-ecology and territorial economy. He is the author or editor of twelve books (five translated into several languages), three governmental reports and a hundred articles published in french and international journals. Dr. Laurent has a background in policy making as a former parliamentary assistant in the National Assembly (Paris) and aide to the french Prime minister and an extensive international academic experience as a visiting scholar at New York University and Columbia University, visiting professor at the University of Montreal and visiting scholar and visiting professor at Harvard University. He currently teaches new indicators of well-being, resilience and sustainability and ecological economics at Stanford University and Sciences-Po. He is the author (most recently), in french, of Le Bel Avenir de l’Etat-providence (2014), Un nouveau monde économique (2015), Pour une transition social-écologique (2015), Nos mythologies économiques (2016), Notre bonne fortune (2017) and in english of Fruitful Economics (2015), Report on the State of the European Union. Is Europe Sustainable? (2015) and Measuring Tomorrow: Accounting for Well-being, Resilience and Sustainability in the 21st century (forthcoming 2017).
Alexandre Flückiger est professeur ordinaire de Droit public etvVice-doyen à la Faculté de Droit de l’Université de Genève. Il est l’auteur de nombreuses publications dans les domaines du droit constitutionnel, du droit de l’environnement et des constructions, du droit de la protection des données personnelles et de la transparence ainsi que de la légistique. Il a codirigé avec Pierre Moor et Anne-Christine Favre Commentaire romand de la Loi sur la protection de l’environnement (LPE), Berne (Stämpfli) 2012-2017. Il a également contribué à des ouvrages collectifs à travers les chapitres suivants tels que « La transition énergétique entre conflits d’objectifs et conflits de compétence : aspects de droit constitutionnel », in La propriété immobilière face aux défis énergétiques. Du statut juridique de l’énergie au contrôle des loyers [Hottelier, Michel ; Foëx, Bénédict, édit.], Genève (Schulthess éd. romandes) 2016, p. 23-59 ; « La création et le dimensionnement des zones à bâtir : enjeux et méthodes », in Révision 2014 de la loi sur l’aménagement du territoire : faire du neuf avec du vieux ? [Zufferey, Jean-Baptiste/Waldmann, Bernhard, édit.], Zurich (Schulthess) 2015, p. 55-174; « Droits humains et population », in Dictionnaire de la pensée écologique [Bourg, D. et Papaux, A., édit.], Paris (Puf 2015. Pour en savoir plus : www.unige.ch/droit/collaborateur/professeurs/flueckiger-alexandre.html
Nathalie Frogneux est spécialisée en Anthropologie philosophique, professeure de Philosophie à l’Université de Louvain (Louvain-la-Neuve), présidente de l’Ecole de Philosophie et de la collection « Bibliothèque Philosophique de Louvain » (Peeters, Leuven). Elle est membre du Centre de Philosophie pratique Europè (Institut supérieur de Philosophie) et du Laboratoire d’Anthropologie prospective (IACCHOS). Elle a publié récemment l’entrée « Responsabilité (philosophie) », in Dictionnaire de la pensée écologique, ss. dir. D. Bourg et A. Papaux, Paris, Puf, 2015, et H. Jonas, La Gnose et l’esprit de l’Antiquité tardive. Histoire et méthodologie de la recherche, présenté et traduit par N. Frogneux, Milan, Mimesis, 2017. Ses recherches portent sur l’ensemble de la philosophie de Hans Jonas, mais aussi sur Jan Patocka et la question du mensonge.
Jean-Claude Gens est professeur de philosophie contemporaine à l’Université de Bourgogne, chercheur au Centre Georges Chevrier, UMR 5605 CNRS. Il a récemment publié Éléments d’une herméneutique de la nature (Cerf, 2008), codirigé Charles Taylor. Interprétation, modernité et identité (avec C. Olay), Argenteuil, Le Cercle herméneutique, 2014, Gadamer. Art, poésie, ontologie (avec M.-A. Vallée), Mimésis, 2014, La Vie (avec Ph. Cabestan), Alter n° 21 / 2013 (367 p.), Hans Jonas (avec E. Pommier), Alter n° 22 / 2014, et des articles parmi lesquels « L’oikos de l’écologie selon Haeckel et Uexküll : l’adaptation à des places et l’habitation de mondes », in La Nature et son souci. Philosophie et écologie, L’art du comprendre 2012 / n ° 21, p. 121-144, « Gadamer’s Hermeneutics of Space », in Hermeneutics of Place and Space, Bruce Janz éd., Springer, 2017, p. 157-168, ou « Karl Löwith. Le cosmos, la mer et le chaos », in Interprétation et transformation. Hommage à Lombardo, A. Romele éd., à paraître chez Mimésis.
Membre associé de l’UMR 8547 / CNRS Pays Germaniques / Archives Husserl, Paris , codirecteur du séminaire de l’Ecole française de Daseinsanalyse, Paris-Sorbonne, cofondateur et codirecteur du Centre de Phénoménologie herméneutique (Paris IV-Sorbonne), il est par ailleurs directeur adjoint de la revue Le Cercle herméneutique , membre du comité éditorial des Editions Universitaires de Dijon, de la revue de phénoménologie Alter, et, à l’étranger cofondateur du réseau Herméneutique, Mythe, Image (Hermi) entre les Université Libre de Bruxelles, de Bourgogne, Institut Catholique de Paris, Lausanne, Lille III, Lyon 3, Neuchâtel, Budapest, Verona; il est aussi membre du conseil scientifique de la collection “Parole chiave della Filosofia”, Guida, Napoli (Italie), de la collection “Aisthesis”, EME Editions (Belgique), de la revue Psycho-logik. Jahrbuch für Psychotherapie, Philosophie und Kultur (Alber Verlag, Allemagne), de la collection « Contribution to Hermeneutics », Springer (Allemagne), et de « Collana Germanica », Ed. Othotes, Napoli (Italie).
Bertrand Guillaume est enseignant-chercheur à l’Université de Technologie de Troyes (UTT), où il a successivement dirigé le Centre de Recherches et d’Etudes sur le Développement Durable (UMR CNRS 6281 – ICD) et le département Humanités, Environnement et Technologies. Il a été visiting fellow à l’Université d’Oslo (Norvège) ainsi qu’à Dartmouth College (Etats-Unis), et chercheur affilié et invité à l’Institut Max-Planck d’Histoire des sciences de Berlin.
Ses recherches s’organisent en deux axes autour de la philosophie des risques environnementaux : l’épistémologie appliquée (analogues de la géoingénierie et l’écologie industrielle ; modèles d’évaluation de la durabilité et de l’environnement; scénarios sociotechniques) ; et les humanités environnementales (éthiques du futur et de l’environnement; pensée écologique et transition; philosophie des techno-sciences; dimensions humaines des changements environnementaux planétaires; fondements de l’Anthropocène et de la géoingénierie).
Il a notamment publié des articles dans la Revue de métaphysique et de morale, Environmental Ethics, Ethical Perspectives, Ecologie & Politique, et The Anthropocene Review.
Luc Gwiazdzinski est géographe, enseignant en Aménagement et urbanisme à l’IGA (Université Grenoble Alpes), où il dirige le master Innovation et Territoire (ITER), et professeur associé à Shanghaï University. Chercheur au laboratoire Pacte et associé au MOTU à Milan, il oriente notamment ses travaux sur les questions de temps de mobilité et d’innovation. Il a publié une dizaine d’ouvrages dont en 2016 La ville 24h/24. La nuit dernière frontière de la ville, chez Rhuthmos Editions, et un ouvrage sur L’Hybridation des mondes chez Elya Editions.
Gérald Hess est philosophe et juriste. Il est actuellement maître d’enseignement et de recherche en Ethique environnementale à l’Université de Lausanne. Ses recherches portent sur l’éthique environnementale, l’esthétique environnementale, l’éco-phénoménologie. Il est membre de la commission fédérale d’Ethique pour la biotechnologie dans le domaine du non-humain en Suisse depuis 2015. Il a notamment publié Éthiques de la nature, Puf, 2013 et il est éditeur avec D. Bourg de Science, conscience et environnement. Penser le monde complexe, Puf, 2016. Parmi ses derniers articles : « Ecological Self from an Aesthetic Point of View: The Mystery of Nature », à paraitre en 2017 dans la revue The Trumpeter, Journal of Ecosophy.
François Jarrige est maître de conférences en Histoire contemporaine à l’Université de Bourgogne et membre junior de l’IUF, chercheur au centre G. Chevrier (UMR CNRS 7366). Il s’intéresse à l’histoire sociale et environnementale de l’industrialisation et aux critiques qui l’ont accompagnée. Parmi ses dernières publications :
– avec T. Le Roux, La Contamination du monde. Une histoire des pollutions à l’âge industriel, Le Seuil, coll. « L’univers historique », 2017 (à paraître en octobre) ;
– dir., Dompter Prométhée. Technologies et socialismes à l’âge romantique, Besançon, PUFC, 2016.
– avec Emmanuel Fureix, La Modernité désenchantée. Relire l’histoire du XIXe siècle français, La Découverte, 2015.
– Technocritiques. Du refus des machines à la contestation des technosciences, La Découverte, 2014 [poche 2016].

Virginie Maris est chargée de recherche au CNRS. Elle travaille au Centre d’Ecologie fonctionnelle et évolutive (CEFE – UMR 5175) à Montpellier en philosophie de l’environnement. Ses travaux portent sur les enjeux épistémologiques et éthiques de la conservation de la biodiversité. Elle est l’auteure d’une trentaine d’articles scientifiques sur la biodiversité, le développement durable, l’écoféminisme, les espèces non indigènes, l’économie environnementale, les services écosystémiques ou la compensation écologique. Elle est également l’auteure de Philosophie de la biodiversité. Petite éthique pour une nature en péril, Buchet-Chastel (en 2010, 2e édition 2016) ainsi que de Nature à vendre. Les limites des services écosystémiques, Quae, 2014. Ses publications sont disponibles sur https://www.researchgate.net/profile/Virginie_Maris
Dominique Méda est ancienne élève de l’Ecole normale supérieure et de l’Ecole nationale d’Administration, agrégée de philosophie. Inspectrice générale des affaires sociales, elle est actuellement professeure de sociologie à l’Université Paris Dauphine, directrice de l’Institut de Recherches interdisciplinaire en Sciences sociales (Irisso), titulaire de la chaire Reconversion écologique, travail, emploi, politiques sociales, CEM (FMSH). Parmi ses dernières publications : Vers une société post-croissance. Intégrer les défis écologiques, économiques et sociaux, Cassiers Isabelle, Maréchal Kevin, Méda Dominique (dir.), 2016, Editions de l’Aube ; L’Age de la transition. En route pour la reconversion écologique, 2016, Bourg Dominique, Kaufman Alain, Méda Dominique (dir.), Les Petits Matins ; La Mystique de la croissance. Comment s’en libérer ?, Méda Dominique, 2013, Flammarion ; Einstein avait raison. Il faut réduire le temps de travail, Pierre Larrouturou, Dominique Méda, 2016, Editions de l’Atelier ; Faut-il attendre la croissance ?, Florence Jany-Catrice, Dominique Méda, 2016, coll. « Place au débat », La Documentation française>.
Alain Papaux est juriste et philosophe. Etudes à l’Université de Lausanne (maîtrise de Droit et doctorat en Droit-philosophie du droit), à l’Université de Genève (maîtrise de philosophie), à l’Université de Heidelberg (recherches doctorales) et aux Facultés Universitaires Saint-Louis de Bruxelles-European Academy of Legal Theory (LL.M. philosophie du droit).
Il a été conseiller juridique du gouvernement du canton de Vaud (Suisse), professeur d’épistémologie et de sémiotique juridiques à l’Académie européenne de Théorie du droit, à Bruxelles, professeur remplaçant de Droit international, Aspects philosophiques (Chaire du Professeur P.-M. Dupuy) à l’IHEID de Genève, professeur invité de Théorie du droit à l’Université Aix-Marseille.
Il est actuellement professeur de Méthodologie juridique et de Philosophie du droit à la Faculté de Droit de l’Université de Lausanne, professeur de Philosophie du droit de l’environnement (« Droit, science et société ») à la Faculté des Géosciences et de l’Environnement de l’Université de Lausanne, codirecteur de la collection « L’écologie en questions » des Puf avec Dominique Bourg, membre d’Ethos, plateforme d’éthique interdisciplinaire, de l’Université de Lausanne.
Il est l’auteur notamment d’un « Que sais-je ? » sur L’Ethique du droit international (Puf, 1997) et d’une Introduction à la philosophie du « droit en situation » (L.G.D.J-Schulthess, 2006). Il a codirigé le Dictionnaire de la pensée écologique (Puf, 2015) avec Dominique Bourg et Biosphère et droits fondamentaux (L.G.D.J-Schulthess, 2011).
Ses domaines de recherches sont l’épistémologie générale (en particulier les rapports entre sciences et droit) ; la sémiotique ; l’herméneutique ; la logique indiciaire ; l’interdisciplinarité ; la philosophie du droit et la philosophie de l’environnement.
Corine Pelluchon est philosophe, professeure à l’Université de Paris-Est-Marne-La-Vallée. Spécialiste de Philosophie politique et d’Ethique appliquée (bioéthique, philosophie de l’environnement, éthique et politique de l’animalité). Auteure de plusieurs ouvrages, dont : Leo Strauss, une autre raison, d’autres Lumières, Vrin, 2005, prix François Furet 2006 ; L’Autonomie brisée. Bioéthique et philosophie, Puf, 2009 ; Éléments pour une éthique de la vulnérabilité. Les hommes, les animaux, la nature, Le Cerf, 2011, grand prix Moron de l’Académie française 2012 ; Les Nourritures. Philosophie du corps politique, Seuil, 2015, prix Édouard Bonnefous de l’Académie des Sciences morales et politiques 2015, prix francophone de l’essai Paris-Liège 2016 ; Manifeste animaliste. Politiser la cause animale, Alma, 2017 ; Ethique de la considération, Seuil, 2018 (à paraître). Website : www.corine-pelluchon.fr
Jean-Philippe Pierron est philosophe, professeur des universités, section CNU 17. Spécialité : philosophie du soin, philosophie morale et éthique appliquée. Directeur de l’école doctorale de philosophie ED 487. Ancien doyen de la Faculté de Philosophie, Université Jean Moulin Lyon 3. Membre de l’Equipe d’accueil EA 4187 IRPHIL (Institut de recherches philosophiques de Lyon). Membre du réseau international inter-universités HERMI Herméneutique, image et symbole. Directeur de la chaire Valeurs du soin (Lyon 3). Il a codirigé Repenser la nature. Regards croisés Europe, Amériques, Asie, avec M.-H. Parizeau, PUL/Québec 2012 , et il est l’auteur de Rationalités, usages et imaginaires de l’eau. Vers une écologie politique, Hermann 2017.
Stéphanie Posthumus est professeure de Littérature française contemporaine et de Littérature comparée au département de Lettres, langues et cultures de l’Université McGill, Montréal. Ses recherches portent sur la représentation des questions contemporaines telles que la pensée écologique et la question animale dans les textes littéraires français du XXe et du XXIe siècles. Ses articles sur Marie Darrieussecq, Michel Houellebecq, Jean-Christophe Rufin, Michel Serres, et Michel Tournier, ont paru dans Dalhousie, , Mosaic, French Studies, et les sites : Contemporary French & Francophone Studies, Interdisciplinary Studies of Literature and Environment, Green Letters, Raison publique, et Ecozon@. Son livre French Écocritique: Reading French Theory and Fiction Ecologically, paraîtra aux presses universitaires de Toronto en octobre 2017. Elle a également codirigé deux recueils d’articles, French Thinking about Animals (2015) avec Louisa Mackenzie et French Ecocriticism: From the Early Modern Period to the Twenty-First Century (2017) avec Daniel Finch-Race.
Grégory Quenet est professeur des universités en Histoire de l’environnement à l’Université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines. Il enseigne en master à Sciences-Po Paris et à l’Université de Lausanne, à l’Université Paris-Sorbonne Abu Dhabi et à l’Université Paris 5-Sorbonne. Il est un des chefs de file de l’histoire environnementale en France (organisateur du VIIIe congrès de l’European Society for Environmental History) et le fondateur du portail français des humanités environnementales (http://humanitesenvironnementales.fr/). Ses livres : L’Histoire des tremblements de terre en France aux XVIIe et XVIIIe siècles. La naissance d’un risque (Champ Vallon, 2005, pPrix Louis Castex de l’Académie française), Introduction à l’histoire environnementale (avec J.-B. Fressoz, F. Graber, F. Locher, La Découverte, 2014, traduction en cours en anglais et en arabe), Qu’est-ce que l’histoire environnementale ? (Champ Vallon, 2014). Son dernier ouvrage Versailles, histoire naturelle (La Découverte, 2015, traduction en cours en chinois) a reçu le prix François Sommer 2016. Expert auprès de nombreuses institutions et entreprises, il est membre du Comité français du Patrimoine mondial. Ses nouveaux travaux portent sur les « îles du Paradis », l’Anthropocène et les régimes d’historicité de la nature.
Cécile Renouard est professeur de philosophie au Centre Sèvres et enseigne à l’Ecole des Mines de Paris, à l’ESSEC et à Sciences-Po. Elle dirige le programme de recherche «CODEV – Entreprises et développement, de l’Institut ESSEC Iréné. Elle a construit, avec Gaël Giraud et d’autres chercheurs, un indicateur de capacité relationnelle (RCI). Ses travaux actuels portent sur les ressources éthiques et spirituelles, individuelles et collectives, favorisant une justice des communs. Elle fait partie de la congrégation catholique des Religieuses de l’Assomption. Elle est membre du conseil scientifique de la Fondation pour le Nature et l’Homme, et administratrice de l’Agence française de Développement. Elle est l’auteur de : La Responsabilité éthique des multinationales (Puf, 2007), Un monde possible (Seuil, 2008), Vingt Propositions pour réformer le capitalisme (codirigé avec Gaël Giraud, Flammarion, 2009, 2e édition 2012), Michael Walzer ou l’art libéral du civisme (Temps présent, 2010), Le Facteur 12. Pourquoi il faut plafonner les revenus (avec Gaël Giraud, Carnets Nord, 2012), Ethique et Entreprise, (Ed. de l’Atelier, 2013, poche 2015) et L’Entreprise au défi du climat (avec Frédéric Baule et Xavier Becquey, Ed. de l’Atelier, 2015).
Derniers articles publiés: “Crisis and relief in the Niger Delta (2012–2013). Assessment of the effects of a flood on relational capabilities,” (avec G. Giraud and H. L’huillier), Oxford Development Studies, 2017; “Corporate Social Responsibility and corporate service management in Nagpur », (avec Marie-Hélène Zerah), in D. Lorrain et F. Poupeau (dir.), Water Regimes. Beyong the public and private sector debate, Routledge, 2016, p. 107-122; « Vie spirituelle et transition écologique », Etudes, juillet-août 2016, p. 31-42.

Luc Semal est politiste, Maître de conférences du Muséum national d’Histoire naturelle, Centre d’Ecologie et des Sciences de la conservation (Cesco, MNHN, UMR 7204), et chercheur associé au Centre d’Etudes et de Recherches administratives, politiques et sociales (Ceraps, Lille 2, UMR 8026). Il a soutenu en 2012 une thèse sur la dimension catastrophiste de l’écologie politique: « Militer à l’ombre des catastrophes. Contribution à une théorie politique environnementale au prisme des mobilisations de la décroissance et de la transition. » Il est l’auteur d’un ouvrage de vulgarisation sur les espèces disparues, Bestiaire disparu (Plume de carotte, 2013). Ses travaux actuels portent sur la théorie politique verte, la décroissance et les politiques de biodiversité. Il est l’auteur de plusieurs articles et contributions d’ouvrage, dont « Les chantiers de la théorie politique verte », in Guillaume Blanc, Élise Demeulenaere et Wolf Feuerhahn (dir.), Humanités environnementales. Enquêtes et contre-enquêtes, Paris, Publications de la Sorbonne, 2017, p. 181-200, et “Anthropocene, catastrophism and green political theory”, in Clive Hamilton, Christophe Bonneuil and François Gemenne (eds.), The Anthropocene and the Global Environmental Crisis: Rethinking Modernity in a New Epoch, London and New York, Routledge, 2015, p. 87-99.
Olivier Soubeyran, après avoir été professeur à l’Institut d’Urbanisme de l’Université de Montréal, puis au département de Géographie de l’Université de Pau, est depuis 2001 professeur de Géographie et aménagement à l’Institut de Géographie alpine de l’Université de Grenoble-Alpes et membre du laboratoire CNRS Pacte. Ses travaux portent sur l’évolution de la pensée aménagiste et géographique, sur les théories de la planification environnementale et la question de l’adaptation au changement climatique en aménagement. Derniers livres publiés : Pensée aménagiste et improvisation (2014), et, avec Vincent Berdoulay : Aménager pour s’adapter au changement climatique. Un rapport à la nature à reconstruire ? (2016)
Sophie Swaton est philosophe et économiste. Ses recherches portent sur la philosophie de l’économie, l’anthropologie économique et notamment l’économie sociale et solidaire à travers l’émergence de l’entrepreneuriat social en Suisse romande. Elle est spécialiste de la durabilité forte et opérationnelle. Son ouvrage intitulé Pour un revenu de transition écologique est à paraître aux Puf en janvier 2018. Ses publications portent sur la figure de l’entrepreneur schumpétérien à la lumière de l’influence nietzschéenne ; sur l’histoire et les nouveaux contours de l’économie sociale et solidaire ; sur les pratiques alternatives économiques et leurs interprétations théoriques, notamment en termes de philosophie sociale ; sur les coopératives et la gouvernance démocratique ; enfin, sur la transition écologique et sur les changements socio-économiques qu’implique la durabilité forte.

Bruno Villalba est politiste, professeur de Science politique à AgroParisTech et membre du Centre d’Etudes et de Recherches administratives, politiques et sociales (CNRS-UMR 8026). Ses recherches portent sur la sociologie environnementale, et plus particulièrement sur la capacité du système démocratique à reformuler son projet politique à partir des contraintes environnementales. Il est rédacteur en chef de la revue Etudes rurales (EHESS/Collège de France/CNRS) et il a été membre fondateur et directeur du comité de lecture de la revue numérique Développement durable et territoire (2002-2013).
Il dirige actuellement le programme national Infrastructures de Transports terrestres, Ecosystèmes et Paysages. Il est l’auteur de nombreux articles et contributions à des ouvrages collectifs dont : « Temporalités négociées, temporalités prescrites. L’urgence, l’inertie, l’instant et le délai », in B. Hubert et N. Mathieu (dir.), Interdisciplinarités entre natures et sociétés, Peter Lang, 2016, p. 89-109 ; « La conversion de l’écologie scientifique à l’écologie politique : retour sur la trajectoire de René Dumont », in Blatrix C., Gervereau L. (dir.), Tout vert ! Le grand tournant de l’écologie. 1969-1975, Musée du Vivant-AgroParisTech, 2016, et entrées « Günther Anders » (p. 30-32) et « Délai » (p. 255-258) », in Bourg D., Papaux A., Dictionnaire de la pensée écologique, Puf, 2015. Pour en savoir plus : http://ceraps.univ-lille2.fr/fr/membres-du-laboratoire/bruno-villalba.html
Kerry Whiteside est professeur de Sciences politiques dans au Franklin and Marshall College, Lancaster, Pennsylvanie, depuis 1983 ; il occupe la chaire Clair R. McCollough Professor of Government depuis 2002. Il est spécialiste de philosophie politique moderne et de la politique européenne. Ses recherches portent sur la philosophie de l’environnement, le principe de précaution, le concept de représentation et l’environnement, et la politique environnementale en France.
Il est l’auteur de Merleau-Ponty and the Foundation of an Existential Politics (Princeton 1988) ; Divided Natures: French Contributions to Political Ecology (MIT 2002) ; Precautionary Politics (MIT 2006), et avec Dominique Bourg, Vers un démocratie écologique (Seuil 2010). Ses articles sont parus dans Environmental Ethics, Environmental Politics, Polity, French Politics, Culture and Society, et d’autres revues américaines et françaises.